« Nous allons riposter! », a déclaré Jerry Dias aux délégués du congrès du SCFP

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Le président d'Unifor, Jerry Dias, a enflammé l’assemblée au congrès du SCFP et les adeptes de la twittosphère avec son appel à remettre les jeunes du pays au travail. Il s'est adressé à plus de 2 500 délégués et observateurs participant aux célébrations du 50e anniversaire du congrès national le 22 octobre, à Québec.

En soulignant qu'Unifor et le SCFP représentent près d'un million de membres, il a ajouté qu'à ce titre, nous avions la responsabilité et le devoir de nous préoccuper des jeunes qui se sentent trahis par les politiques du gouvernement.

« Les jeunes ont toujours été conseillés de s'instruire, d'aller à l'université, d'obtenir un diplôme, d'améliorer leurs compétences pour obtenir un emploi. Et devinez quoi? Sept cent mille emplois manufacturiers plus tard, les jeunes n'ont toujours pas d'emploi. »

« Il est temps que le mouvement syndical reprenne le pays en main afin de retourner les jeunes au travail », a-t-il déclaré sous des applaudissements retentissants.

Jerry Dias a tenu des propos durs à l'endroit des attaques du gouvernement conservateur de Stephen Harper contre les syndicats; il a soulevé l'ire des congressistes qui, debout, ont promis de riposter.

Il a rappelé à tous comment le gouvernement fédéral s'en prend aux syndicats de façon répétitive allant même jusqu'à s'immiscer dans les négociations collectives à cinq reprises depuis les deux dernières années : trois fois avec Air Canada, une fois avec les travailleurs des postes et une autre avec ceux des chemins de fer.

« Comment ce gouvernement peut-il nous ordonner de retourner au travail alors que Stephen Harper peut proroger la Chambre à sa guise, quatre ou cinq fois? Je vois difficilement la ministre du Travail se mettre elle-même en demeure de reprendre le travail.

« Que ce gouvernement sache que, lorsqu'on nous met au pied du mur, nous ripostons. »